Panache …

Depuis la défaite du quinze de la rose, samedi face à l’Australie, beaucoup se déchainent sur cette équipe d’Angleterre qui sort par une plus petite porte que celle espérée et ce avant les phases finales de la coupe du monde de rugby 2015, chez eux.

Le plus gros reproche qui est adressé au sélectionneur et aux joueurs, n’est pas tant cette défaite face à des Wallabies, très largement au-dessus d’eux, mais davantage celle face aux Gallois, quelques jours avant.

En effet, lors de ce match perdu de très peu, alors que les Gallois sont pénalisés et que de passer cette pénalité aurait permis au quinze de la rose de terminer avec un match nul entre les deux équipes, le capitaine Anglais a choisi de botter en touche afin de tenter un essai qui aurait définitivement mis son équipe à l’abri et signifiait une qualification pour les 1/4 de finales de coupe du monde 2015.

Malheureusement pour les Anglais cette touche n’a pas abouti à l’essai escompté et le match fut perdu car les Gallois ont fait une fin de match tout à fait héroïque.

Alors doit-on les blamer d’avoir tenté d’être brillants ? Doit-on les crucifier sur l’autel du réalisme qui, petit à petit, tue de nombreux sports ?

Quel rapport avec le trial ?

Eh bien je ferai un rapprochement entre ces choix faits par le staff Anglais et le Trial Des Nations.

Revenons sur la suggestion de Philippe BONTEMPS qui proposait une équipe composée d’Alex FERRER et des jeunes qui avaient brillé en mondial tout au long de la saison, au détriment de Loris GUBIAN et Benoit DAGNICOURT, qui eux n’étaient pas présents cette année sur le mondial.

Certes, au bout de cette sélection, la France revient avec la médaille d’argent et tout le monde est content.

Oui mais où est-il le panache dans cette aventure ?

Cette année à part l’Espagne, les adversaires des Français étaient vraiment en-dessous de ce qu’ils furent dans la passé.

Des Japonais qui à part le mondial Nippon sont absents de la scène internationale, tout comme la plupart des pilotes Italiens composant l’équipe Azura.

Le panache aurait été d’aligner l’équipe suggérée par Philippe et quel qu’ait été le résultat c’était un pas vers l’avenir et non pas un retour dans le passé.

Alors aujourd’hui, certes, les Anglais vont quitter trop tôt cette coupe du monde de rugby et il leur faudra attendre 4 ans, au Japon, pour se racheter, mais nul doute qu’ils vont sortir grandis de cette épreuve et gare aux Gallois pour le prochain tournoi des six nations.

rugby-england-slide.jpg