Achat d’une trial électrique : mais que se passe-t-il dans la tête du trialiste … Épisode 1 …

Même si cela reste à la marge en comparaison avec les ventes de motos de trial à moteur thermique, il y a de nombreux trialistes qui ont opté pour l’électrique.

Ainsi, je vous parle parfois de mon camarade de jeu et de club, Jean-Louis, dont l’essai de sa E-PURE m’avait fait réfléchir sérieusement quant à mon choix : rester en thermique ou passer à l’électrique.

Mais tout le monde ne pense pas forcément comme moi, aussi vous faire vivre une expérience de A à Z au travers du récit d’un trialiste qui a franchit la cap, cela semble une bonne idée. 

C’est donc l’expérience de notre ami Jean-Luc AUVEILER que nous vous proposons en quelques épisodes …

Épisode un : la genèse ...

Je reprends contact avec mon sport de jeunesse après 28 ans d’abstinence. Tout est nouveau pour moi, complètement irréel. Les motos, plus légères et performantes. Les zones, plus compliquées. Le style, incroyable. Mais comment font-il cela ?

A peine sorti de ma bulle temporelle, je découvre un monde nouveau. J’ai l’impression d’être dans le futur. Franchement ? J’adore.

Au fil des zones, en spectateur, je tente d’assimiler. J’observe, je pose des questions. Les trialistes sont toujours des gens sympathiques. Ce qui a changé, en bien, c’est qu’il y a aussi quelques filles parmi les pilotes. L’esprit du sport est toujours là, le prix du ticket d’entrée a juste flambé. Fini le temps où on prenait sa licence à la journée pour s’inscrire au trial du coin avec sa TY, parmi plusieurs centaines de concurrents occasionnels. Bref moment de nostalgie vite évacué.

C’est en parlant avec Bastien Hieyte, qui roulait sur une moto électrique conçue et fabriquée en France, que j’ai vraiment atterri au 21e siècle. Ce garçon extrêmement aimable a pris le temps, entre deux zones, de m’expliquer comment fonctionne sa moto. J’avais pu le voir évoluer et je ne doutais pas qu’elle fût capable de convenir à un bon pilote S2. Il m’a parlé de la performance du moteur, de l’autonomie et du comportement en interzone. Et ce levier à gauche, c’est quoi, finalement ? Une sorte d’embrayage électronique, qui permet une meilleure prise d’élan face à une grosse marche. Mais on ne s’en sert pas souvent, en fait. Il avait piqué ma curiosité et je n’aurais pas dit non à un petit essai. Cela n’a pas pu se faire, faute de temps. Partie remise.

Sur le chemin du retour je me fixe comme objectif de piloter cette moto dès qu’une occasion se présente. Et l’objectif d’un amoureux de l’image, c’est sacré 😊