Propos d’un trialiste : grosse galère …

Notre trialiste du jour, auteur des propos de cet article, n’a pas souhaité faire apparaître son nom, en suivant les conseils de son Conseil, mais nous a demandé de faire paraitre ce qui a été pour lui une véritable galère … Voici son histoire …

Notre trialiste du jour a donc connu une grosse galère et ce depuis mi Avril 2023. Il a été enthousiasmé par la sortie des nouvelles SHERCO et SCORPA à injection, et c’est vers une orange que s’est tourné son choix.
 
Dès lors, il nous explique que ce fut une véritable succession de problèmes : en six semaines il sort six fois avec sa moto, se retrouve avec six bougies HS, a rencontré d’énormes difficultés à démarrer sa moto (parfois jusqu’à 30 coups de kick – merci le mal de pied) et le pire c’est que quand la bougie crame, c’est sans signe avant-coureur, ce qui a frisé la dangerosité parfois.
 
Bien entendu il a fait appel au concessionnaire chez qui il avait acheté cette moto neuve qui a vu avec le SAV de SCORPA, plusieurs éléments ont été remplacés, mais sitôt la moto revenue chez lui, même galère, mêmes problèmes. Nouveau retour chez le concessionnaire avec l’espoir que tout serait solutionné pour les 4 jours de la Creuse auxquels ils souhaitaient participer, car il était déjà inscrit. Mauvaise pioche car la moto fonctionnait toujours aussi mal et, de plus, il n’avait pas sa carte grise, qui n’est arrivée que fin Juillet. 
 
Après 47 jours en SAV, il récupère à nouveau sa moto, fait deux sorties et constate que … c’est encore pire qu’avant ! Le moteur cliquette, les bougies continuent à griller les unes après les autres : bref il est désespéré.
 
Le ras le bol prend le dessus sur la compassion, et ayant le sentiment qu’il se trouve dans une galère sans issue il passe à l’offensive via lettre recommandée avec AR adressée par son avocat demandant de lui rembourser sa moto car elle ne fonctionne pas et ce depuis des mois,  courrier qui est resté sans réponse. Il adresse dès lors des mails de relance, qui restent eux aussi sans retour.
 
Dès lors il contacte Planète Trial et nous fait part de ses soucis, et nous lui passons les coordonnées du Brand Manager SCORPA que nous avions rencontré lors de la présentation des nouvelles SHERCO et SCORPA. Malheureusement celui-ci lui répond qu’il quitte son job, mais, fort heureusement, fait passer le message à la famille VALADE : Thomas appelle notre malheureux trialiste. Puis c’est enfin le service SAV qui revient vers lui et lui propose une mise à jour type 2024. Il explique au SAV qu’il a déjà eu deux mises à jours et que rien n’y a fait … pire la moto marcherait de plus en plus mal, et demande la reprise et le remboursement pur et simple de cette moto, ce qui ne lui est pas accordé.
 
Dépité il se tourne vers notre partenaire ALPES TRIAL MOTO et Jeannot lui fait une proposition de reprise de sa moto pour l’achat d’une BETA 2023 avec une soulte de 2000 € … Il file chez Jeannot (1200 km aller & retour) et repart avec son EVO toute neuve : « Enfin une moto qui marche ».
 
Didier VALADE l’appelle à son tour, mais il est trop tard, il est passé chez BETA.
 
Au final il a perdu 5500 €, 11 bougies et 7 mois de plaisir à rouler !
 
Quel gâchis, car si tout avait été bien mené dès le début de cette mauvaise aventure, tout aurait été bien plus simple. Nous n’accablons pas SHERCO/SCORPA au-delà du raisonnable car des soucis de mise au point de nouveaux modèles cela existe chez tous les constructeurs de motos, mais on peut regretter le manque de réaction et d’action dès les premiers problèmes, d’autant que chez SCORPA on sait faire fonctionner les motos, comme nous avions pu le constater lors de la présentation de ces nouveaux modèles. En effet j’avais moi-même démarré une 300 cc froide, sans aucun souci, et lors de l’essai avec mon ami Bruno PILADELLI nous n’avons fait face à aucun problème comme ceux cités dans ce récit.
 
Bien entendu SHERCO/SCORPA peut faire valoir son droit de réponse à ces Propos d’un trialiste ayant vécu une … grosse galère !