FIM : où puise-t-elle toutes ses mauvaises idées ?

Quand la FIM a, il y a quelques années, imposé le Non Stop dans le championnat du monde de trial, si ce choix était et reste très contreversé (car retour vers le passé, à l’encontre du trial moderne, à l’encontre des aspirations des pilotes etc.), d’un point de vu purement trial il avait une certaine légitimité.



En effet, le Non Stop est une façon, certes dépaassée, de pratiquer le trial, mais, de ce point du vue là uniquement, on peut lui accorder une forme de légitimité.



Par contre, quand sur un championnat du monde de trial, on impose aux pilotes de faire l’interzone à pied afin de faire le tour des zones, là on peut réellement se poser plusieurs questions ?



– Où est l’intérêt d’une telle règle ?



– Quel rapport entre le trial (passage de difficultés au guidon d’une moto sans poser de pied à terre) et la marche à pied ?



– Quel est l’intérêt pour le public de voir marcher Toni BOU, Adam RAGA ou Jeroni FAJARDO ?



Bref, vous l’aurez compris, une fois encore la FIM marche sur la tête et impose des règles pour le moins contestables et franchement inutiles !



Les quelques spectateurs qui se déplacent pour assiter à un mondial de trial eh bien ils sont venus pour voir les pilotes rouler, pour admirer les gestes techniques de ces vertuoses de la zone, pour rêver la bouche ouverte devant des passages magnifiques … et dans tous les cas pas pour voir marcher les pilotes à pied !



Certes, ils les verront se donner à fond dans les zones, mais voir ces pilotes à l’entraînement ou profiter du moindre rocher de l’interzone pour émerveiller le public, cela faisait aussi partie de “l’ambiance” championnat du monde.



Celles et ceux qui, comme moi, ont pu goûter à ce plaisir de voir les meilleurs du monde évoluer en toute liberté avant une épreuve, comprendont vite à quel point ce type de règles (interzone à pied et entraînement limité) sont frustrants pour le spectateur et, dans tous les cas, réduisent le spectacle dont le trial a tant besoin pour se refaire la griote.



Nous n’avons eu de cesse de le répéter, le trial est un grand malade qui a besoin de l’ensemble de ses atouts pour renaitre de ses cendres, alors Messieurs les grands penseurs de la FIM, regardez un peu plus loin que le bout de votre GP et redonnez de l’ambiance au championnat du monde … il en a bien besoin !

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