Violence sexuelle : la FFM communique …

RÉACTION DE LA FFM SUITE À LA REMISE DU RAPPORT 

DE L’IGESR À LA JUSTICE

 

La Fédération a pris acte du communiqué de presse du Ministère de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports faisant état que le rapport de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) sur les conditions du maintien en exercice d’un entraîneur avait été transmis au Procureur de la République de Paris. 

La Fédération regrette que les nombreux éléments, tant factuels que juridiques, portés à la connaissance de la mission d’inspection n’aient pas été entendus et rappelle en premier lieu, que la FFM ne disposait d’aucun lien de subordination sur cet entraîneur.

De plus, la FFM est surprise des allégations du Ministère dans son communiqué de presse selon lesquelles « Le ministère des sports n’a découvert cette affaire qu’en décembre 2017… » alors même que des articles de presse ont fait état de cette affaire dès 2014 et qu’il est établi que les services déconcentrés de l’Etat en étaient parfaitement informés. 

Par ailleurs, il est à souligner que la FFM s’est pleinement mobilisée ces derniers mois et a développé un programme de sensibilisation, de prévention et de lutte contre toutes formes de violences, notamment celles à caractère sexuel. 

A cet effet, une série de mesures concrètes ont été mises en place : 

• la création d’une Cellule de Prévention des Violences Sexuelles qui a pour mission de veiller à la mise en place des engagements fédéraux ;

 • la politique de sensibilisation et de prévention des violences sexuelles dans le sport, sur la base de la fiche réflexe du Ministère, est au cœur de la formation de nos éducateurs. Une convention entre la FFM et l’association « Colosse aux pieds d’argile » sera signée très prochainement ; 

 • la FFM a pris la décision de se constituer partie civile dans le cadre de tout contentieux relatif à des faits pouvant être qualifiés de violences sexuelles.

Le Président de la Fédération Française de Motocyclisme, Monsieur Sébastien Poirier, entend rappeler que la prévention contre les violences de toutes natures constituait une priorité de sa politique fédérale.