FFM : petit moins …

Si le qualificatif “petit” est employé dans le titre de cette news c’est parce que le sujet est d’envergure et qu’il n’est pas simple d’en faire le tour.

Cependant c’est un moins que nous adressons à la FFM quant à l’avenir de notre sport.

En effet, si, comme évoqué hier dans une news, le championnat de France de trial se porte bien, c’est tout de même l’arbre qui cache la forêt du manque de futur de notre passion.

Nous avions déjà évoqué ce sujet à maintes reprises, mais force est de constater qu’année après année, le trial s’enfonce toujours un peu plus.

Pour preuve, la marché balbutiant du nombre de motos vendues en 2018 qui n’atteint même pas le millier (916 unités réparties en plus de 21 modèles / Source Trial Magazine Mai Juin Juillet 2019) !

À titre d’exemple, la moto la plus vendue en 2018, la Yamaha MT 07, c’est  5976 exemplaires à elle seule !

Et la moto classée vingtième, la KTM 125 Duke, reperésente 40 % de plus que toutes les ventes de motos de trial réunies, puisqu’elle comptabilise 1288 immatriculations !

En cause le nombre de pratiquants. Ceux-ci vieillissent. Pas assez de jeunes qui viennent gonfler nos rangs, bref à terme c’est la mort du trial qui se profile.

Certes pas aujourd’hui ni l’année prochaine, mais cela semble inéductable … à moins que …

À moins que le trial sorte de la forêt.

Comment susciter des vocations, l’envie, tant que notre sport restera caché aux yeux du plus grand nombre, pas assez structuré ?

Ainsi, le championnat de France de trial urbain, initié par quelques clubs et quelques passionnés, avait fait un grand pas en avant dans ce sens, et même s’il restait beaucoup à faire, c’était une bonne base.

Malheureusement les actions sournoises de quelques acteurs de notre sport, probablement jaloux que cette belle réussite ne fut pas de leur initiative, allié au manque de soutien réel de la FFM, sont venues à bout de cette belle aventure qui réellement valorisait notre sport et ses pratiquants à tous les niveaux. Le trial était réellement sorti du bois.

Pour en avoir discuté avec François COURBOULEIX dimanche dernier à Quinssaines, je suis totalement d’accord avec lui pour dire que la tâche est ardue et les moyens peu importants.

Cependant il est impératif de réagir et d’agir et dans ce cas, pourquoi pas organiser un large brainstorming, suivi d’un plan d’action (un peu comme le font les entreprises en phase de développement – sorte de business plan) énergique et surtout planifié sur plusieurs années, unissant toutes les forces vives du trial ?

Le futur de notre discipline est en jeu.

Alors François, chiche que tu l’organises ce large brainstorming ?

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