Mais y sont où, mais y sont où …

Mais y sont où, mais y sont où, mais y sont où les …  Quel supportrice ou supporter d’un club de sport collectif, n’a pas entendu, mieux, entonné cette chanson afin de se moquer gentiment de leurs adversaires, en général vaincus !

Ce refrain on pourrait le chanter à tue-tête en ajoutant à la fin : les écolos …

Mais y sont où, mais y sont où, mais y sont où les écolos, la la la etc.

Retour à début Juin : mon club, le MC LIVRADOIS, était en phase finale d’organisation de la 30ème édition de sa classique d’enduro : la Rand’Auvergne. C’est à ce moment que la Préfecture du Puy-de-Dôme a envoyé au Président du club, un courrier émanant d’une association locale écologiste, rattachée à une union nationale, courrier qui demandait purement et simplement le refus des autorisations préfectorales pour la tenue de cette épreuve.

Photos à l’appui, l’association sectaire montrait les dégâts engendrés pas des motos d’enduro, lors du GP de France 2019, finale du mondial, que le club avait organisé. Bien entendu elle s’est bien gardée de montrer les mêmes chemins plus d’un an plus tard, après la remise en état par les bénévoles du club et par … le temps qui passe, car, bien entendu, les mêmes chemins ont aujourd’hui une bien autre allure.

Fort heureusement le MC LIVRADOIS est bien soutenu pas une grande partie de la population locale, par des nombreux élus et par de nombreux acteurs économiques. En effet, il y a quelques années un organisme très sérieux avait fait une étude d’impact économique des événements sportifs et culturels qui se passent chaque année à Ambert et ses environs, et la Rand’Auvergne caracolait en tête, avec une retombée financière de plus de 500 000 € directement dans les escarcelles des acteurs locaux  : gites, commerces, hôtels, restaurants et tous les corps de métiers que le club fait travailler sur ses organisations (imprimeur, fournisseur de boissons, traiteur, boulanger, fabricant de glace, scierie etc.).

Cet exemple en est un parmi tant d’autres, mais la semaine dernière, j’ai été plus que surpris du silence radio de ces mêmes écolos du monde entier, quand un milliardaire a consommé des tonnes de CO2 pour monter à 80 km d’altitude, faire un petit tour avec ses potes et redescendre sur terre.

Pire, ce même milliardaire veut programmer 400 vols de ce type pour des richards comme lui, et ce dès l’année prochaine.

Croyez-moi, l’impact écologique d’un tel vol est très supérieur à ce que nous les trialistes nous émettons chaque année et peut-être même qu’un seul vol représente tout une décennie de trial dans le monde !

Une fois encore on voit bien que ces gens fonctionnent avec des actions à géométries variables. Certes, de l’écologie il en faut et pour revenir à ceux qui voulaient empêcher la 30ème Rand’Auvergne, il faut savoir que le Président et deux autres membres importants du MC Livradois avaient accepté de se mettre autour d’une table avec cette association en question, après le Mondial d’Enduro de fin 2019, et que la réunion a tourné court, car si le club était à l’écoute de ses protagonistes, ceux-ci n’étaient ouverts à rien du tout, faisant preuve du sectarisme qui les caractérise.

Pour conclure il est clair et certain qu’il nous faut, tous, à notre niveau, faire des efforts pour la planète. Encourager tout ce qui réduit de façon équitable et intelligente ce qui l’agresse : mais il faut bien comprendre que ce n’est pas en quelques jours que l’on va changer ce qui s’est fait en plus d’un siècle et que ce changement doit se faire dans le respect de tous …

Vive le trial sur une terre ouverte d’esprit …

 

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