Parc fermé sur le mondial de trial : si vous en connaissez l’utilité, passez nous l’info …

Lors de l’ouverture du Championnat du Monde de Trial 2023 à Arteixo en fin de semaine dernière, les pilotes et les teams ont inauguré les immenses avancées proposées par la FIM TRIAL : les zones (certaines) sans suiveurs, et le parc fermé.

Pour les zones sans suiveur nous ne reviendrons pas sur ce brillant échec et la terrible conséquence sur un pilote formidable, Toby MARTYN, dont on espère sincèrement qu’il se remettra rapidement et surtout sans séquelle de cette terrible blessure aux vertèbres.

Et puis il y a eu l’autre nouveauté, “de nature à faire avancer le trial” 😡 qui consiste à imposer un parc fermé dès le vendredi et jusqu’à la fin de l’épreuve : les pilotes ne disposant que d’assez peu de temps pour effectuer l’entretien basique ou nécessaire de leurs motos.

Selon quelques sources, lors de la réunion d’avant course avec les pilotes, Thierry MICHAUD aurait beaucoup insisté sur le fait que cette nouvelle obligation était le fruit d’une demande expresse des usines.

Première interrogation : quel avantage tirent les usines d’une telle obligation ? Si vous avez la réponse n’hésitez pas à nous la donner, nous sommes preneurs.

Seconde interrogation, celle-ci directement liée à notre sport : le trial est probablement le sport mécanique le moins exigeant, même au plus haut niveau, pour les … mécaniques. Alors si le parc fermé peut avoir du sens sur des épreuves type ISDE, où est le bonus dans la trial ?

Troisième interrogation : en cas de vol ou d’endommagement des motos en parc fermé, qui portera la responsabilité ? Le club organisateur ? La FIM ? 

Il y a quelques jours Takahisa FUJINAMI, Team Manager de Repsol Honda, aurait adressé un courrier à la FIM TRIAL afin d’avoir une réponse à cette question, et à l’instant où nous écrivons cet article nous ne savons pas si réponse il y a eu (en tout cas à Arteixo il n’y avait pas eu de réponse).

Et sa question n’est pas sans importance, car outre le préjudice financier (assurance du club responsable ?), que se passerait-il pour un pilote dont la moto aurait été volée et qui ne pourrait pas, de fait, prendre le départ de la course, avec, pour certains, des conséquences importantes au niveau du championnat ?

À notre avis il y a bien mieux à faire pour faire avancer le trial, mais si nous sommes nombreux à le penser, malheureusement cela ne monte pas aux cerveaux de ceux qui décident …