Duel électrique à Cahors : Electric Motion 1 – Yamaha 0 …

On pensait la voir débarquer sur le Championnat du Monde de Trial 2022 dès l’ouverture en Espagne, mais il a fallu attendre la cinquième compétition, en France, à Cahors, pour voir évoluer en zones la version électrique de la TY de YAMAHA.

À son guidon un pilote chevronné, Kenichi KUROYAMA, qui, cependant, ne participe plus au mondial de trial depuis quelques temps et a dû, en quelques sortes, redécouvrir cette ambiance du plus haut niveau de notre sport.

Le challenge la petite entreprise Française, Electric Motion, l’a relevé cette année en TRIAL 2 avec un pilote talentueux et déjà titré à son guidon en Championnat du Monde : Gaël CHATAGNO.

Le duel de ces électriques par zones interposées revêtait un intérêt tout particulier.

Fort d’un début de saison avec une quatrième place en Espagne jour 1, et les autres Grands Prix enchainés, le pilote tricolore ne manquait donc pas d’expérience en TRIAL 2 lors du Grand Prix de France.

Pour le pilote Japonais, Kenichi KUROYAMA, l’expérience est plus ancienne et il est arrivé à Cahors auréolé d’une victoire le dimanche précédent dans le Championnat du Japon.

Restait à savoir ce que ces deux motos valaient en zones, et là, il n’y a pas eu photo, le couple français a largement dominé le couple japonais.

Tandis que Gaël CHATAGNO réalisait la seconde meilleure performance de sa saison en mondial, et était sanctionné de 27 pieds, Kenichi KUROYAMA fut relégué pratiquement au plus bas du classement, avec 88 pieds sur les 120 possibles, et pas moins de 14 cinq sur les 24 zones.

Bref, copie à revoir pour le duo japonais s’il veut mieux figurer en Italie, pour l’ultime étape en deux journées de course de ce Championnat du Monde de Trial 2022.

Mais sera-t-il présent en Italie ? Rien n’est moins sur, car KUROYAMA doit rentrer au Japon afin de participer à la sixième manche du Championnat du Japon à Chugoku, course programmée pour le 4 Septembre. Alors certes, c’est deux semaines avant le mondial en Italie, mais il est à craindre que l’orgueil de YAMAHA en ait pris un coup à Cahors et que le géant japonais décide de ne pas aller plus loin dans cette expérience … À suivre donc …