2022 : faut-il se souhaiter quelque chose ?

La toute première seconde venait tout juste d’éclore en Nouvelle-Zélande, pays du monde à célébrer en premier la nouvelle année du fait de ses 12 heures de décalage horaire avec nous, que des millions de Néo-Zélandais se souhaitaient une bonne année … et probablement une bonne santé … le 1er Janvier 2020 !

Puis, au fil des fuseaux horaires, ce sont des millards d’humains qui ont enchainé, tout comme ce fut le cas également le 1er Janvier … 2021.

Depuis on sait à quel point 2020 fut terrible, en particulier au-delà des contraintes liées à la pandémie, mais surtout du fait des centaines de milliers de morts à travers le monde et aussi des immenses souffrances de celles et ceux qui furent hospitalisés pour cause de COVID. Quant à 2021, même s’il y a eu du bien mieux, on était encore loin de la “normalité” de nos existences.

Alors, certes, c’est le destin de l’humanité de vivre, de souffrir et de quitter cette bonne vieille terre, comme si de rien n’était. Cependant, il faut constater que les voeux que nous nous sommes adressés les uns aux autres ces deux dernières années, ne furent pas trop entendus par dame nature et qu’à l’aube de 2022, la chianlie est toujours de mise.

Donc je me pose la question de l’intérêt de se souhaiter quoi que ce soit. Car doit-on se souhaiter la fin du COVID ? La reconnaissance de la Chine de sa responsabilité aux yeux du monde entier de cette pandémie ? La fin de la posture ou de la crainte des non vaccinés à franchir la pas ? Du bonheur et de l’argent pour tous ? Etc … Bref, il faut bien l’avouer ces voeux de nouvelle année ne sont qu’une tradition qui ne porte pas à conséquence véritablement.

Pourtant, et pour aussitôt me contredire, j’aimerais vraiment souhaiter au trial de se relancer davantage en 2022. Que nos instances (FFM, FIM) prennent vraiment la taureau par les cornes et se posent enfin les bonnes questions afin d’apporter enfin les bonnes réponses et mettre en oeuvre enfin les bonnes solutions. Que les médias s’intéressent à nouveau à ce sport mécanique parmi les moins polluants du monde et dont l’ouverture vers l’électrique peut encore davantage le mettre en avant ?

Au final, comme me l’a dit une personne qui a eu la gentillesse de me souhaiter une bonne année 2022 et donc pour paraphraser ses voeux au trial : que le meilleur du trial 2021 soit le pire de 2022 … L’espoir fait vivre et tant qu’il y a de la vie … il y a de l’espoir … donc on va attaquer 2022 de façon optimiste et continuer, chacun avec nos moyens, à oeuvrer pour le bien de notre sport, de notre passion … le trial !

VIVE LE TRIAL EN 2022 !