Le Dakar comme exemple ?

S’il existe une compétition sportive pas du tout dans l’air du temps, à l’opposée de ce que les “bien-pensants” tentent d’imposer au reste du monde, c’est bien le rallye DAKAR ! Certes, pour survivre, il s’est largement exporté, celui qui fut à l’origine le Paris Dakar, et après l’Afrique et l’Amérique du sud, il a posé ses fondations en Arabie Saoudite, nous faisant découvrir des paysages que nous ne pouvions imaginer.

Cette année encore le DAKAR a tenu toutes ses promesses en terme d’organisation et de suspens sportif tant chez les autos qu’en moto, et force est de constater qu’il fait toujours rêver.

Nous Français on peut apprécier la victoire de SHERCO en moto (catégorie Rallye 2), et les belles prestations d’Adrien Van BEVEREN ou Sébastien LOEB et Alexandre GIROUD, pour ne citer qu’eux. Mais là n’est pas le centre de cet article.

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Il est bon de rappeler que le Paris Dakar est né dans les années 80, à l’époque où le trial était à son apogée. Force est de constater aujourd’hui que si le DAKAR a su évoluer, s’adapter afin de resister au temps, aux mentalités et aux fortes contraintes, le trial lui a largement régressé et vient juste d’obtenir l’abandon du non stop, après de très nombreuses années de souffrances avec cette règle sans saveur.

Justement, en parlant de saveur, même si du point de vue sportif cela peut être parfois frustrant pour les pilotes, le DAKAR 2024 nous a régalé, grâce à cette règle : le vainqueur du jour ouvre la spéciale le lendemain (comme en WRC).

Cela prouve que parfois il suffit de peu de choses pour faire naitre un intérêt majeur à une compétition, et ce pendant deux semaines … non stop !

Comme nous l’avions souligné dans l’article saluant la “mort” du non stop sur le TRIAL GP, cela n’est pas suffisant pour relancer notre sport, et il est nécessaire que la FIM fasse bouger les lignes, comme déjà expliqué.

Et si le DAKAR servait d’exemple, en faisant partir les pilotes dans l’ordre inverse du classement de la dernière manche disputée avec, l’obligation de passer les zones du premier tour dans cet ordre et un horaire déterminé afin que celui qui doit ouvrir ne joue pas la montre ?

Certes cela demande un peu de réflexion afin de bien border la règle, mais nul doute que cela compliquerait la course davantage pour les meilleurs pilotes, et pourrait probablement redonner du piquant à un TRIAL GP quasi insipide. Ensuite cela génèrerait aussi un peu plus de stratégie de la part de pilotes, autre que celle d’attendre que les “moins bons” soient passés, aient fait les traces et essuyé les plâtres !

Au final une proposition pas très originale mais basée sur … ce qui fonctionne bien et qui met du piment dans plusieurs disciplines motorisées, piment qui manque allègrement au trial depuis de nombreuses années !

Ainsi on pourrait envisager intéresser à nouveau certains médias qui nous ont délaissés depuis très longtemps.

Ceci ne sera bien entendu pas suffisant pour inverser une tendance négative qui dure depuis si longtemps, mais en travaillant par exemple sur les sujets exprimés dans l’article cité ci-dessus en en se servant des exemples positifs en sports mécanisés comme celui du DAKAR, avec du temps, du travail et de la persévérance, on peut envisager du mieux pour notre sport peu bruyant, peu polluant, spectaculaire et qui attire des pleins Zénith lors des indoors d’exhibitions comme l’ont prouvé cette année Chambéry, le DL12, Toulouse et avant hier … Strasbourg !