J’ai testé pour vous : la TRRS ONE RR 2023 …

Avant de parler de cette TRRS ONE RR 2023, il faut que je sois honnête avec vous : le titre de cet article s’intitule “Jai testé pour vous …” mais il s’agit davantage d’une prise en main que d’un véritable test. Cependant je l’ai classé dans la catégorie “Testé” car il ne s’agit pas d’un article d’info habituelle.

Donc ce dimanche j’ai profité de l’achat de mon ami de longue date, Matthieu POUGET, pour essayer sa toute nouvelle TRRS ONE RR 2023, et le fait est que, par rapport à la première fois où j’ai chevauché une TRRS, ce fut assez différent.

En effet, la première fois ce fut à l’occasion de mon envie de tester le “Bouton magique” que seule TRRS propose aux trialistes : le démarreur électrique et il faut le redire, de ce point de vue je n’avais pas été déçu : il est vraiment magique ce petit bouton poussoir !

Par contre je n’avais pas vraiment aimé le roulage avec la moto, mais je l’avais largement expliqué.

Tout d’abord parce qu’il s’agissait d’une 300 cc (en l’occurence celle de notre sympathique ami Jérémy AUTUSSE), et cette cylindrée est trop costaude pour moi. De plus, les réglages du guidon et surtout de l’embrayage de Jérémy étaient très éloignés des miens : moi j’aime quand l’embrayage mord très tard et là il mordait à peine la poignée relâchée de quelles millimètres … Bref j’avais passé mon temps à … caler ! Ce qui au fond était parfait pour user et abuser du démarreur électrique, mais j’étais resté sur une impression plutôt négative de cette moto, sans pour autant la critiquer : cela venait de moi principalement.

Quand Matthieu m’a proposé d’aller rouler ensemble dimanche afin qu’il puisse faire ses premiers tours de roues en zones avec sa nouvelle moto je n’ai pas hésité un instant malgré une météo peu engageante.

Matthieu a roulé avec un bon moment puis est venu l’instant où il m’a proposé de l’essayer.

Déjà je me suis tout de suite senti très bien sur la moto, car Matthieu et moi avons les mêmes marottes de réglages de position du guidon et de lâcher de l’embrayage. Ensuite cette moto est un 280 et non un 300 cc. Je l’ai trouvée immédiatement très douce en bas (cela changera peut-être un peu quand elle aura davantage de roulage), aussi je n’ai pas été étiré : sa conduite est très proche de ma 250 cc.

Là où elle est bluffante c’est qu’elle tourne très bien malgré le 280 : idem, j’ai trouvé que je pouvait tourner aussi bien qu’avec ma deux et demi.

La moto est également très stable, freine très bien, avec des très bonnes suspensions. J’ai même fait un bout de chemin d’inter-zone pour apprécier son comportement en chemin : top !

Prochaine étape l’essayer sur du rocher car nous sommes restés dans de la zone en pente et dans une petite carrière.

Un autre point extrêmement fort de cette moto c’est la précision chirurgicale de la boite de vitesse. Passages au millimètre, sans aucun bruit ou craquement quelconque. Du velour !

J’ai aussi profité de ces instants de roulage pour regarder la moto de près (ce que je n’avais jamais vraiment fait auparavant). Il y a une foule de détails montrant que la moto est “léchée” !

En conclusion j’ai été agréablement surpris par cette moto surtout avec cette motorisation, car habituellement, même les 280 de Matthieu (des GAS jusque là), si je les appréciaient pendant quelques instants, très vite elles me tiraient les bras.

Avec cette TRRS ONE RR 280 c’est la première fois que j’ai apprécié un moteur assez rond et doux et au vu des quelques passages de Matthieu, en particulier dans le petite carrière (familiale) sur du plus raide (il faisait sombre aussi je n’ai pas pris de photo), on voit que sous cette douceur sa cache une véritable avaleuse de zones ! À suivre …